Dvar Torah sur Béchala’h – Les forces enfouies en l’homme

Nous savons qu’en Egypte, le lieu le plus dévoyé de la terre à cette époque, les Bné Israël étaient plongés dans ce que nos Sages appellent le « 49ème degré d’impureté ». Puis, après qu’Hachem les a libérés des chaînes de l’esclavage, ils s’élevèrent progressivement pour atteindre finalement une apogée spirituelle lors du Don de la Torah au mont Sinaï, soit le 49ème degré de pureté.

Lors de la traversée de la mer des Joncs, alors que les Bné Israël étaient gratifiés de visions prophétiques d’un niveau inégalé, ils purent chanter à l’unisson la « Chirat Hayam », le Cantique de la mer, au cours de laquelle ils dirent : « Voilà mon D.ieu, je Lui ressemblerai ». Serait-il vraiment donné à l’homme de « ressembler » à D.ieu ?!

La réponse est affirmative ! D.ieu a ancré en l’homme des facultés inouïes qui lui permettent d’atteindre un niveau très élevé, et c’est ce que les Bné Israël ont réalisé lors de la traversée de la mer des Joncs.

Le grand problème de l’homme, c’est son ignorance. Il ignore totalement son potentiel et à quels niveaux il peut raisonnablement prétendre. Prenez l’exemple (véridique !) d’une mère qui voit son fils se coincer la tête entre les barreaux de son lit. Soudain, mue par une volonté irrésistible de sauver la vie de son enfant, cette mère est capable de briser les barreaux de bois ! Evidemment, en temps normal, aucune femme normalement constituée n’aurait pu accomplir un tel exploit. Pourtant, c’est lors de situations exceptionnelles que nous découvrons soudain quelles sont nos capacités.

Ces forces sont présentes en nous, mais elles sont en « mode veille », dirons-nous. Or, nous avons non seulement la possibilité de nous extraire de l’impureté dans laquelle nous sommes plongés, mais en plus de dévoiler ces aptitudes cachées en nous.